Histoire du serveur:Musique d'ambiance:https://www.youtube.com/watch?v=UbdgJqZKrcc&feature=relatedJe saisit ma plume, et je commença à écrire une lettre à destination d'Hurlevent, éclairée par la faible lueur d'une bougie que j'avais placé sur mon bureau, pour chasser l'obscurité de la nuit dans ma grande mairie. La plume glissait parfaitement sur le papier, une calligraphie des plus difficiles se dessinait peu à peu sur le parchemin. Le bois de la pénombre était très calme ces derniers temps, c'est donc pour cela que j'allais envoyer une lettre leur précisant que des renforts ne seraient pour le moment pas nécessaires. Après avoir terminé la lettre par une formule de politesse des plus raffinées, je la plaça dans une enveloppe scellée par le sceau de Sombre-Compté, que j'avais modifié depuis mon élection au poste de Maire. C'était un grand aigle noir transpercé par une lame dorée et lumineuse. Je me leva progressivement de ma chaise, rangeant quelques papiers en même temps, et je sortit pour donner la l'enveloppe à un coursier qui m'attendait certainement dehors. Un ciel sombre s'étendait au dessus du village endormit de Sombre-Comté, mon village. De grands arbres noirs se penchaient au dessus des maisons aux murs recouverts de mousses, aux fenêtre rafistolées et aux ports grises, voir noires. Je descendit les trois marches qui me séparait du sol, et me dirigea vers un homme cagoulé, assit sur le rebord de la fontaine morte, qui lisait un livre noir aux pages jaunes. En me voyant arrivé, il se leva, s'inclina en marmonnant d'incompréhensibles propos, et enfourcha sa monture noire, qui attendait sagement dans l'écurie du village. Abattu par la fatigue, j'ouvrit la porte de l'auberge, lança quelques pièces au barman en lançant "Une chambre, merci." Le vieil homme à la peau ridée, aux cheveux gris et longs et aux yeux marrons arrêta d'astiquer sa chope, posa son chiffon, saisit un trousseau de clés et en détacha la plus petite, il me dit que ma chambre se trouvait en face de l'escalier, et me souhaita une bonne nuit de sa voix raque. J'ouvrit la porte, leva ma chemise et la jeta sur une commode environnante, et me jeta sur le lit blanc et moelleux, avant de fermer lentement les yeux. J'étais en train de faire un merveilleux rêve: Mon maître bien-aimé était là, devant moi, me félicitant du fabuleux travail que j'avais fournit, et de sa main de fer, il remit l'ordre sur ce monde, quel merveilleux rêve... Aussitôt brisé par des hurlements stridents d'origine inconnue, qui résonnaient dehors. Je sursauta, enfila ma chemise, et d'un geste instinctif, je mit ma main sur ma dague, accrochée à ma ceinture. Les cris raisonnaient de plus en plus, et des bruits de métaux s'entrechoquant disaient qu'une bataille se déroulait, dehors. D'un violent coup de pied, j'ouvrit la porte, et je me retrouva face une espèce d'homme lézard, répugnant, sa langue de serpent faisait des aller-retour dans sa bouche et un large sourire joignait ses deux joues, sur son visage recouvert d'écailles vertes. Une tête plus grande que moi, un buste monté sur quatre courtes pattes, et aucune armure. Il leva la hallebarde qu'il tenait de sa main verte, et l'abattit de plein fouet vers ma tête. Je roula brutalement sur la droite pour esquiver son coup, en me prenant l'angle de la porte dans la tempe. Un long filet de sang coulait sur mes joues, mon cou et mouillait de plus en plus ma chemise noires. La créature se tourna de nouveau vers moi, mais il était trop tard: Ma dague logeait à présent dans sa poitrine, à l'emplacement même du coeur d'un humain. Mais ce n'était pas un humain. Il vocifera quelques mots en une langue totalement inconnue, et arracha le poignard de sa poitrine, soudain, il s'immobilisa, ouvra sa grande gueule laissant apparaître deux énormes crocs blancs, et d'affaissa. Le commandant Isildran Drakan, chef des Veilleurs, garde de Combre-Comté, se tenait debout, et me tira un large sourire. Il se baissa sur la créature, et retire sa longue lame de son buste.
-Il ne vaut mieux pas traîner par ici, monsieur le maire.
-J'en suis conscient, mais dites moi ce qu'il se passe !
-Je suis comme vous, je ne le sais pas, excusez m'en. Sur ce, nous devons y aller, restez derrière moi.
Nous descendîmes les escaliers en bois, qui craquait bruyamment sous nos pas. Isildran tenait fermement sa lame grise en main, et se jeta sur une bête qui lui tournait le dos, dans l'escalier. Il égorgea sauvagement la bête, qui saignait en abondance, et cria une sorte de cri de détresse, perçant. Le visage du Veilleur pâlit: quatre homme-lézards rentraient dans l'auberge dans un fracas épouvantable, et je jetèrent sur lui. Nécromancien aguerrit, je murmura une incantation runique, et le cadavre de la créature qu'Isildran avait égorgé se leva, et attaqua les autres monstres. Il mordit le premier au cou, étrangla le second, coupa la tête au troisième, et rentra dans une mêlée avec les deux derniers. Isildran, pétrifié par le spectacle, n'eu d'autre choix que de se levait, de ramasser son épée, et de se lancer dans la mêlée. Il ne savait pas sur qui tapait, alors il tapa dans tout les sens imaginables. Souriant, j'admirai le spectacle, le quiproquo que j'avais crée. Finalement, Isildran, essoufflé, lança une ultime attaque et brisa le crâne de ma créature re-animé. Elle tomba de tout son poids sur une table encore debout, se planta quelques couteaux dans le corps. Le veilleur reprit progressivement son souffle, hors d'haleine, et me fit signe de le suivre dehors. A l'extérieur, une terrible bataille se déroulait sous mes yeux, des dizaines d'homme-lézards contre une cinquantaine de Veilleurs, tous à bout de force. Le sang giclait, les hommes tombait, contrairement aux monstres, qui avaient l'air de bien s'amuser. Une dernière solution s'offrit à moi: En apercevant le cimetière du village, vers le lequel je me dirigeais alors discrètement, j'eu l'idée d'user encore de nécromancie. Je me cacha derrière une tombe, marmonna quelques incantations, et quelques ordres, et devant toutes les tombes, des mains squelettiques faisaient surface. Les corps animés se levèrent, armes à la main, et se jetèrent sur les homme-serpents, en poussant d'effroyables cris de guerre. Soudain, des bruits de sabots se joignaient au vacarme de la bataille: des soldats en armure et armés se joignirent à la bataille, les soldats d'Hurlevent, les renforts. Reconnaissables par leur tabard, il hurlèrent de stupides propos, du genre "Pour la lumière!" ou même "Vive Hurlevent!". Le fracas produit par la bataille me brisait les tympans, sur lesquels j'appuyait à l'aide de mes mains. Rapidement, les humaisn éliminèrent les morts-vivants, puis s'attaquèrent tous en même temps aux homme-serpents, qui croulaient sous le nombre. Les derniers monstres tentèrent de fuir, mais furent stoppés par quelques flèches bien tirées. Un hurlement général annonçait la victoire, et tout les soldats s'enlaçaient, se remerciés. Isildran se dirigea vers moi, me sera la main, et rejoignit les autres combattants. Un abominable *GROAHH!* brisa l'atmosphère de fête qui s'était instaurée dans le village. Dans le ciel, une énorme silhouette noire, possédant deux gigantesques ailes volaiit en battant des ailes et de la queue. Cet effroyable cri avait était compris par tous, une guerre venait d'éclatait. La silhouette de dragon s'éloigna lentement, et finit par disparaître à l'ouest.
-Vous croyez que c'est dieu ? dit un paysan ignorant.
-Non, c'était un dragon. répondit un soldat.
-Il est revenu... Il est revenu...
La voix d'un veillard avait été entendue de tous, et il se retournèrent tous vers le viel homme, posé sur sa canne, en frottant sa longue barbe grise.
-Qui est revenu ? questionna un soldat monté sur un cheval marron.
-Le fils de la Mort, elle même...
Et il tomba. Mort ? Evanouit ? Je m'en fiche. Moi, je retourne me coucher.
J'ai prit une bonne heure pour faire ça, bonne lecture.